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Italie du Nord - Juillet 2013

Etape 18 - Le lac Majeur

Vendredi 5 juillet 2013. Chouette alors, j'ai passé une super soirée avec ma fille vu qu'elle a fini par se disputer avec Machin Chose... Du coup, on n'a pas arrêté de rire tous les deux et on a retrouvé toute notre complicité de voyage ! Une chose est sûre, jamais plus je ne repars avec un ami de ma fille !

Bref, du coup, ce matin, je suis frais et dispo pour filer tout droit vers le lac Majeur, principale attraction de notre journée qui doit nous ramener vers la France. Yipiiiii ! Cerise sur le gâteau, j'ai réussi à remettre en marche ce foutu GPS ! Allez zou, après un copieux petit-déjeuner, on grimpe à bord de Titine et on prend la direction d'Arona**, la porte d'entrée principale du lac Majeur.

L'idée, aujourd'hui, c'est de pouvoir naviguer vers les îles Borromées, mais ça ne se fera pas depuis Arona. Le bateau du retour est trop tardif. Le temps de dire adieu aux gentils pépés qui m'ont amené jusqu'à l'embarcadère et de jeter un coup d'oeil sur l'immense port qu'est Arona, et nous filons directement jusqu'à la statue de San Carlo**, l'attraction numéro un de la ville, statue géante d'une trentaine de mètres qui surplombe tout le lac et au sommet de laquelle on accède par un escalier en colimaçon et une échelle de mur.

Tiens, c'est bizarre, mais Machin Chose ne la ramène plus derrière moi. Trouduc fait dans son froc et refuse de grimper jusqu'aux oreilles de San Carlo. "Je suis claustrophobe..." Mais oui, mon petit, à d'autres tu fais ça. Du coup, je suis encore plus heureux de grimper à l'échelle et d'accéder à la tête de San Carlo. De minuscules ouvertures sont pratiquées dans son cerveau de fer pour taper quelques photos. C'est vrai que la vue est magnifique depuis son sommet. Le panorama est à couper le souffle. Difficile d'imaginer que je suis au sommet d'une tête vieille âgée de plus de 300 ans, San Carlo Borromeo ayant été édifiée en 1698...

On redescend sur terre et on file droit vers Stresa*, d'où on pourra prendre le bateau pour les îles Borromées. La route le long du lac n'a rien à voir avec la rive du lac de Côme. Certes, les eaux sont encore plus bleues ici (les montagnes qui entourent le lac sont moins hautes et se reflètent moins dans l'eau), mais on ne retrouve pas le charme des petits villages escarpés qui menacent de tomber à l'eau. Du coup, on ne s'attarde pas trop en chemin comme la veille, et on file droit vers Stresa. Villas luxueuses et hôtels du XIXe siècle dominent la ville. Mignon, mais sans plus. Cap vers l'embarcadère pour prendre le bateau vers les îles Borromées. Un capitaine de pacotille tente de nous arnaquer en nous menant vers son bateau privé, mais on ne se laisse pas faire. "Ah ces Français, il y en a marre des Français !" Et mon poing dans ta gueule, il en a marre ? Allez zou, on laisse les cons à quai et on embarque pour Isola Bella.

La traversée du lac Majeur*** est un vrai bonheur. Pas le temps de s'ennuyer, Isola Bella est tout à côté. Un petit quart d'heure de traversée, le temps d'admirer la côte et l'île qui se découpe sur l'horizon, et nous voilà. Depuis le bateau, la vue sur les jardins du palais est à couper le souffle. Immanquable !

Premiers pas sur isola Bella*. Arrivés sur le quai, on fait un petit tour rapide sur les environs : une succession de rues minuscules et de boutiques artisanales. La palais ? Il faut gagner l'autre pointe de l'île. Ok, on mange d'abord et on ira voir tout ça après.

Après le déjeuner, on file donc à la pointe de l'île pour découvrir les abords du palais***. C'est ici que les bateaux des invités de la famille Borromée accostent. Et encore aujourd'hui. Passés les incontournables canons, les marches du palais dégringolent directement dans la mer. On passe la terrasse et la cour d'apparat et nous voici à la pointe ombragée par de jolis pins parasols. Une longue terrasse de gravier blanc remonte vers le palais, bordée de superbes massifs colorés. Les pluies ont été importantes cet hiver... Du coup, les pins plantés au bord de la plage ont encore les pieds dans l'eau.

Construit au XVIIe siècle, le palais des Borromées** est habité quelques mois dans l'année par la famille et d'illustres invités. Ici, le baroque est à son sommet avec de nombreux salons, sa salle aux colonnes corinthiennes, sa salle de musique, sa salle du trône bien sûr et sa salle d'audience. On peut même y voir une grande maquette qui permet de mieux appréhender l'espace de l'île dans son ensemble. On s'aperçoit dès lors que le palais englobe toute l'île ! Passée la salle qui abrite le fameux théâtre de marionnettes, nous voilà descendus au sous-sol pour la visite des grottes, des salles tapissées de coquillages et de petits cailloux. Du jamais vu !

Tout au long de la visite, des ouvertures, des fenêtres et des terrasses permettent de jeter un coup d'oeil sur la mer ou les jardins... J'aime ce mélange.

Enfin, on arrive au clou de la visite : les jardins du palais Borromée***. Un savant mélange entre la mer, les végétaux et la pierre. Les statues sont partout, tournées vers la mer : dieux et déesses grecs. Une beauté infinie comme si tous ces éléments se réunissaient pour n'en faire qu'un. C'est un des plus beaux endroits que j'ai pu visiter dans le monde. C'est une certitude.

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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